Qu’est-ce qui vous a donné envie de devenir éleveur ?

L’idée de m’installer avec mes parents, dans le cadre familial, c’est quelque chose qui me tenait à cœur. Là, le fait de devenir éleveur, on travaille pour soi, on travaille avec le vivant en plus, donc c’est quelque chose de très intéressant.

Vous le préférez comment l’œuf ?

Moi je le préfère à la coque !

« Mon meilleur souvenir en tant qu’éleveur est le jour où les poules sont arrivées dans le bâtiment pour la première fois »

Quel est votre morceau de musique préféré quand vous travaillez ?

J’adore écouter de la musique en ramassant mes œufs, je trouve ça moins monotone, le temps passe plus vite et puis ça donne beaucoup de motivation que ça soit de la variété française, de la techno, du dernier morceau aux années 60 ou 80.

Racontez-nous une anecdote de votre meilleur souvenir en tant qu’éleveur ?

Mon meilleur souvenir en tant qu’éleveur est le jour où les poules sont arrivées dans le bâtiment pour la première fois, j’avais bien bossé avant pour y arriver ! Et là, tu te dis, yes, ça vient, on va pouvoir travailler !

C’est quoi un œuf bio ?

Il faut savoir déjà qu’une poule mange des aliments qui sont composés à 100% de céréale cultivé en agriculture biologique. Ensuite, ce sont des poules qui ont accès à un parcours en extérieur de 10h du matin à la tombée de la nuit, elles sont libres, elles rentrent et sortent quand elles veulent. Ça répond à un cahier de charges bien précis, à des normes bien être animal précises aussi. On peut trouver les œufs dans le commerce sous le code O FR avec le code de l’éleveur derrière.

Depuis combien de temps êtes-vous éleveur ?

Je suis éleveur depuis 3 ans, c’est notre troisième lot qui est en place dans les bâtiments, aujourd’hui. Avant, je suis retourné à l’école pendant 9 mois pour apprendre mon futur métier, pendant le temps de construction du bâtiment et dès que le bâtiment était lancé et que nous avons reçu notre premier lot de poule, ça a été ma date d’installation, donc ça fait 3 ans. Moi qui n’étais pas du tout du métier, j’ai été obligé d’arrêter mon travail, partir en formation, pour pouvoir me lancer. Avant, j’étais technicien de maintenance industrielle, pendant 7 ans avec des contraintes horaires qui n’étaient pas forcément toujours évidentes et puis travailler pour un patron, c’est différent, là, on est son propre patron !